Hépatite
Comment soigne-t-on l’Hépatite ?
L'hépatite est une inflammation du foie. Elle peut être de déclenchement virale, toxique, alcoolique ou auto-immune. L’évolution est souvent bénigne, cependant il existe des formes fulminantes à évolution rapide et mortelle. Dans près de 10% des cas, l'hépatite aiguë ne guérit pas et devient une infection chronique. En cas d'hépatite chronique active, les symptômes sont: une fièvre modérée, une grande fatigue, des troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales), une jaunisse, des urines foncées ou des selles. Le foie étant en souffrance, il se détruit petit à petit. Il y a alors des risques importants de décès par cirrhose et cancer hépatique si les soins venaient à manquer.
Les facteurs déclenchants :
Le virus de l’hépatite : Il peut se transmettre par voie sexuelle ou sanguine. En effet, les seules sécrétions ou liquides corporels qui permettent de transmettre le virus sont le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, la salive et les liquides issus d'une plaie. Pour qu'il y ait transmission, il faut donc qu'un de ces liquides chez le malade passe dans le sang d'une personne saine. La transmission de la mère à l'enfant est aussi possible mais un traitement précoce par immunoglobulines suivi d'une vaccination permettent d'éviter la maladie;
Une intoxication : L’utilisation abusive des médicaments peut déclencher une hépatite, c’est une intoxication médicamenteuse;
L’alcool : De même que les médicaments, l’absorption d’alcool régulier peut tout autant amener un dérèglement du foie.
Selon l'OMS, c’est en Afrique subsaharienne et dans l’est de l’Asie que la prévalence de l’hépatite B est la plus forte, avec une proportion de la population adulte chroniquement infectée comprise entre 5 et 10%. On relève également des taux élevés d’infection chronique dans le bassin amazonien et dans les parties méridionales de l’Europe orientale et centrale. Au Moyen-Orient et sur le sous-continent indien, on estime que 2 à 5% de la population générale sont infectés de manière chronique. L’infection chronique touche moins de 1% de la population de l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord. Comme souvent, certains pays sont plus touchés que d'autres compte-tenu des difficultés à faire appliquer les règles de prévention et du manque de moyens. L'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud sont ainsi les plus touchées.
Ce que dit l'Etiopathie:
On distingue ici deux types cliniques d'hépatite :
celle dite “ fulminante “ qui conduit malheureusement, en l'état actuel de la science, au décès fréquent du malade ;
celle dite “ commune “ présentant des retombées chroniques multiples atteignant gravement le patient et constituant pour lui un handicap considérable dans sa vie professionnelle et familiale. Le traitement étiopathique amène une solution radicale en supprimant les problèmes existant au niveau du duodénum et du cholédoque et ainsi en améliorant le foie. Les résultats sont obtenus après une constance absolue de 6 à 8 interventions.
Quand à l'hépatite dite “ C “, sa genèse est encore inconnue. Elle se trouve parfois liée au sida, ou à des formes de cirrhoses non alcoolique, affections pour lesquelles l'étiopathie n'a pas de traitement causal. On a toutefois enregistré bon nombre d'évolutions asymptomatiques d'hépatites classées “ C “, avec les traitements décrits ci-dessus. Outre une amélioration de l'état général, on a constaté une régression vers la normale des taux de transaminases caractéristiques de l'affection. Les biopsies ont mis en évidence une stabilisation des lésions hépatiques, mais sans reconstruction des lésions acquises.
Alban Mininno, Etiopathe à Dakar
(Pour aller plus loin: Pierluigi Locchi, Comment soigne l'Etiopathie: les traitements de A à Z, Edition Avenir des Sciences).